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Les danses médiévales

Gloria Sehossi et Mickaelle Jean-Pierre

Pour le travail créatif Mickaelle et moi avions décidé de travailler ensemble. Elle a proposé un atelier de danse médiévale pour faire participer tout le monde. Quant à moi j’ai proposé de faire une introduction visant à montrer la diversité des danses médiévales pour que l’auditoire puisse voir à quoi cela ressemblait avant de se lancer.

J’ai trouvé peu de documentation. Il y avait peu de ressources à ma disposition, pas de livres à la bibliothèque universitaire et seulement la page de Wikipédia sur les danses médiévales. J’ai complété avec d’autres sites se consacrant à l’époque médiévale. J’ai aussi observé les danses sur Youtube pour voir si les informations correspondaient. J’ai aussi prêté attention aux commentaires, car les connaisseurs corrigeaient les descriptions en critiquant les costumes ou en rappelant le siècle de la danse.
Voici les informations que j’ai pu collecter :

L’ESTAMPIE : danse du XII ème siècle, très appréciées des nobles et cours de toute l’Europe. Elle se caractérise par un battement de pieds et de frappements de mains. C’est une danse de couple précurseur de la Basse Danse. Elle n’est pas accompagnée de chant.



LA TRESQUE : danse du XIV ème siècle en chaine. Originaire de l’Italie, elle serait à l’origine de notre farandole française (qui elle se danse en cercle). Elle se danse en chaine ouverte. Au début, seules les femmes pouvaient la danser : l’Eglise interdisait aux deux sexes de se mêler. C’est grâce à l’influence des troubadours au XIII ème siècle qu’elle a pu devenir mixte. Lorsqu’elle est dansée en cercle on la nomme la carole, cette danse est accompagnée de musique et de refrains qui étaient repris en chœur par les danseurs. Il pouvait y avoir deux ou trois personnes au centre du cercle faisant du mime ou chantant.



LA BASSE DANSE : Danse de bale en couple, à la mode dans les cours européennes du XV ème siècle. Elle fut rendue populaire en France par divers manuels dont le Manuscrit des Basses Danses écrit par Marie de Bourgogne en 1495. C’est une danse sur un tempo lent, grave et solennel. Elle s’exécute avec des pas marchés ou glissés près du sol. Au contraire des hautes danses qui elles sont « sautées », comme la saltarelle par exemple.



LA SALTARELLE : danse joyeuse et vive issue de la gaillarde (danse de couple en trois temps). Originaire de Naples (ou de Tarente pour d’autres sources), elle est apparue dans le courant du XII ème siècle. Elle tient son nom du verbe saltare (sauter en italien). Elle a été populaire dans les cours européennes. Elle se danse sur un vif et ternaire.



LA MORESQUE : d’origine maure. Elle est apparue au XV ème siècle. Elle devient un spectacle prisé à la cour. Danse très théâtralisée avec de grands gestes des mains et costumes de scène, coiffes et accessoires (comme des épées pour simuler des combats). C’est une danse racontant une histoire.



Pour éviter l’ennui et l’exposé scolaire, j’ai décidé de me mettre dans la peau d’un membre de troupe de danse. J’ai évité de trop lire mes information mais d’avoir plutôt l’air naturel en improvisant un peu autour de ce que j’avais écrit. Le personnage que je jouais, est un personnage comique se moquant du rigorisme de l’Eglise, car elle empêchait les gens de s’amuser. Elle montre ses préférences pour les danses vives et joyeuses telles que la saltarelle. Elle s’ennuie en parlant de la basse danse qu’elle trouve bien trop lente et grave. Elle s’étonne de voir que les Maures savent aussi danser. C’est vrai après tout le temps qu’ils passent à combattre les preux chevaliers de la douce France !

Gloria Sehossi

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Les images sont extraites de différents recueils médiévaux ; elles ont été modifiées pour la mise en ligne.
Arrière-plan : images (modifiées) extraites du volume Horae ad usum Parisiensem [Heures de René d'Anjou, roi de Sicile (1434-1480)] - le consulter sur gallica.bnf.fr
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